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In the subway, I can hear their underground prayers. I met those souls, I felt their torments.
Their hands, like haikus, speak about distress, love, loneliness, determination, fear ou friendship.
In the subway, I met them; they told me thousand stories. I share them with you today.
Rêves sans but, Dans la lande brûlée, La voix du vent.-Taigu Ryokan ( 1758-1831 )
Au festival des étoiles, Les cœurs ne peuvent se rencontrer, Extase de pluie. Matsuo Bashõ ( 1644-1695 )
Paysage de paradis, Nul ne sait que je rougis, Au contact d'un homme, la nuit. Paul Éluard (1895-1952 )
Au piano, Quatre mains, Un seul coeur. René Maublanc (1891-1960 )
Du sang paysan, Dans mes veines, Moisson bleue. Kakimoto Tae (1893 )
Même la peau de l’empereur, Est parsemée de taches de vieillesse, Cerisier en fleur. Sugita Hisajo (1890-1946)
Le printemps est là, J’entends le bruit des vagues, De dessous mon bureau. Awano Seiho (1899-1992)
Du chagrin plein la gorge, Je fredonne soudain, Soir d’automne. Kaneko Tota (1919)
Mains jointes sous l’ondée, Du village on entend, Trois heures sonner au temple. Yamaguchi Sodo (1642-1716)
Solitude, Après le feu d’artifice, Une étoile filante. Masaoka Shiki (1866-1909)
Averse d’été, Une femme solitaire, Rêve à la fenêtre. Nagata Koi (1900-1997)
Femme sans chanteur, Vêtements noirs, maisons grises, L'amour sort le soir. Paul Éluard (1895-1952)
Sur le ruisseau, Elle court après son reflet, La libellule. Ida Dakotsu (1885-1962)
Au fond de la jarre, Sous la lune d’été, Une pieuvre rêve. Matsuo Bashõ (1644-1695)
La pluie commence à tomber, C’est le battement, Du coeur de la nuit. Takarai Kikaku (1661-1707)
L’automne se termine, Qui pourrait comprendre, Ma mélancolie. Yotsuya Ryu (1758)
Elles sont amaigries, Les mains qu’il joint, Lui pour qui je joins les miennes. Yamaguchi Seishi (1901-1994)
Retombé au sol, Le cerf-volant, A égaré son âme. Haïku-Kubota Kuhonta (1881-1926)
Pour savoir ce qu'est le feu, Il faut s'y brûler, De même l'amour. Hôsai Ozaki (1885-1926)
Le bruit incessant des vagues, Mon village natal, Si loin. Taneda Santoka (1882-1939)
Une pierre pour oreiller, J’accompagne, Les nuages. Taneda Santoka (1882-1939)
Il n'y a rien, Dans mes poches, Rien que mes mains. Haïku-Sumitaku Kenshin (1961-1987)
L’eau limpide, Ni dedans, Ni dehors. Ida Dakotsu (1885-1962)
Orchidée du soir, Cachant dans son parfum, Le blanc de sa fleur. Yosa Buson (1716-1783)
Mon déjeuner, D’aujourd’hui, De l’eau. Taneda Santoka (1882-1939)
Neige qui tombait sur nous deux, Es-tu la même, Cette année. Matsuo Bashõ (1644-1695)
Pour celui qui part, Pour celui qui reste, Deux automnes. Yosa Buson (1716-1783)
Profonde solitude, Je bouge mon ombre, Histoire de voir. Nakatsuka Ippekiro (1887-1946)
Au plus tard du soir, Sous les cerisiers en fleurs, Douce solitude Au plus tard du soir. Yotsuya Ryu (1758)
Rien de plus facile à dire, Ni de plus difficile à faire, Que de lâcher prise. Taneda Santoka
Rien ne dit, Dans le chant de la cigale, Qu’elle est près de sa fin. Matsuo Bashõ (1644-1695)
Sans rien dire, Le silence, Le calme. Takahama Kyoshi (1874-1959)